STARRING FELICITY JONES BY TUMBLR.

Septembre Fabray

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ÂGE : dix-neuf ans. ★ DATE ET LIEU DE NAISSANCE : huit septembre, neuilly-sur-seine. ★ ORIGINES : françaises et suisses. ★ NATIONALITÉ : franco-américaine. ★ STATUT CIVIL : bonne question. ★ EMPLOIS : auteur-compositeur-interprète, plus clairement chanteuse en recherche de label ; stagiaire vétérinaire au zoo. ★ TRAITS DE CARACTÈRE : créative, observatrice, organisée, logique, souriante, têtue, sceptique, cynique, trop réaliste, colérique. ★ GROUPE : wrath.

↘ elle mange très peu. généralement, c'est parce qu'elle oublie, il lui arrive donc de sauter un ou deux repas. ↘ elle a la mauvaise manie de parler toute seule quand elle réfléchit. ↘ c'est une amatrice de bonne nourriture. japonaise, italienne, mexicaine, française... elle ne mange pas beaucoup, mais elle mange bien. ↘ elle est bilingue. ↘ elle passe son temps à écrire. elle a toujours un carnet et des stylos sur elle. ↘ la musique est un peu toute sa vie. ↘ elle est d'ailleurs tirée d'une famille d'artistes. son père était un illustrateur bien connu des agences mondiales avant son décès deux ans auparavant et sa mère a fait une belle carrière à l'opéra. ↘ elle a un frère aîné. enfin, ils n'ont aucun lien de sang : le père de Septembre et la mère de Samuel se sont mariés il y a sept ans. ↘ elle fume pas mal. ↘ elle porte des lunettes de vue à cause de sa myopie. il lui arrive de les troquer pour des lentilles de contact.

~ bring me back down.
« SEPTEMBRE ! » La petite brune sursauta et releva la tête en remontant ses lunettes sur son nez. Son frère, Samuel, venait de faire irruption dans sa chambre et son éclat de voix avait un instant couvert les notes d'une chanson d'un de ses groupes favoris, Nightwish. Elle avait mis le volume de sa chaîne hi-fi à fond, autant dire que l'homme brun, dans l'encadrement de la porte, devait avoir hurlé pour couvrir le boucan. Elle l'observa se diriger à grands pas jusqu'à l'engin et l'éteindre sèchement. « Ca fait dix minutes que je hurle dans toute la maison pour que tu ramènes ton fessier parfait, Sept. Tu vas finir par devenir sourde. » Elle se contenta d'un adorable sourire en abandonnant son carnet et sa guitare sur son lit king size. « C'est pour quoi ? Si tu veux savoir où est ta mère, elle a appelé ce matin, elle ne rentrera pas de son séminaire à Chypre avant la semaine prochaine. » Eleanor Fabray était la vice-présidente d'une grande entreprise informatique. Quant à Antoine Fabray, son époux, il était décédé deux ans auparavant des suites d'un cancer de la prostate. Les deux enfants étaient donc souvent livrés à eux-mêmes pendant de longues périodes. Heureusement, ils étaient majeurs tous les deux. Samuel balaya les paroles de sa cadette d'un mouvement de main. « Bouge-toi, je t'emmène au restaurant ce soir. » « Mais je peux pas, j'suis en train de bosser sur un nouveau morceau, je... » « Pas de mais, nom de dieu ! » (...) « Sinon... Tu t'es décidée à déclarer ta flamme à ton cher et tendre collègue du zoo ? Comment il s'appelle... Edwin, non ? » La fourchette de Septembre tinta contre son assiette et elle se contenta de pincer les lèvres sans répondre, les yeux bien sagement baissés sur ses mains. Samuel se contenta de pousser un long soupir. Le silence de sa petite sœur était bien trop éloquent. « Tu comptes le faire un jour au moins ? » Elle haussa les épaules en poussant machinalement ses noix de St-Jacques dans son assiette. « J'sais pas. Franchement, je me vois mal arriver devant lui et lui sortit un hey, salut, j'suis amoureuse de toi, ça te dit on sort ensemble ?... Ce serait un coup à ce qu'il me regarde de travers. Je sais même pas s'il sait que j'existe. » La fêlure était audible dans sa voix. Elle se pinça vivement les lèvres, encore une fois, et remonta ses lunettes sur son nez. Elle détestait parler de ça. Elle détestait parler d'elle-même tout court. L'appétit coupé, elle repoussa brutalement son assiette. « Désolé, Sept, je voulais pas... » « Je veux rentrer à la maison. »

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Le zoo était étrangement calme. Normal, étant donné que c'était son jour de fermeture. Les employés s'occupaient donc soigneusement des animaux, et Septembre n'échappait pas à la règle. En simple bikini vu la chaleur qui régnait sur la ville, elle était plongée dans un des bassins des mammifères marins jusqu'au cou et cajolait tendrement l'un des deux dauphins du zoo. L'animal poussa un sifflement aigu et poussa son rostre contre l'épaule de la jeune fille, laquelle sourit et vint poser un baiser sur le bout de son museau. « Tu as de la chance, toi... Pas de problèmes de coeur... Tu te contentes juste de te reproduire avec Light une fois par an et c'est bon... » La jeune femme poussa un soupir triste et s'enfonça jusqu'au cou dans l'eau fraîche, inconsciente de la présence d'un grand brun aux yeux bleus dans son dos, sur le ponton. « T'as pas besoin de ressentir de l'amour, hein ? Sale chanceux. L'amour c'est qu'un ramasse-merde juste bon à faire souffrir. » Il y eut un long silence. Le dauphin battit distraitement l'air de sa nageoire caudale, attendant apparemment que la demoiselle aille chercher le seau plein de poissons pour le nourrir. Mais Sept préféra rester à barboter encore un moment. « Ca me fatigue, tout ça... Tu crois qu'un jour Edwin me considérera autrement que comme la gamine de dix-neuf ans qui passe son temps à pousser la chansonnette à l'oreille des animaux ? » Elle soupira et se mit à nager souplement pour pouvoir aller récupérer le seau de l'autre côté du bassin. « Ce serait bien s'il pouvait partager mes sentiments... Mais ça n'arrivera jamais. Faut arrêter de rêver, ma fille ! » Un raclement de gorge peu discret la fit sursauter. Le poisson qu'elle tenait en main lui échappa et fut gobé par le dauphin quand ses yeux verts croisèrent le regard bleu d'Edwin. Grand, brun, une barbe de trois jours et un léger sourire... Elle sentit ses joues virer au rouge cramoisi. « Salut, Septembre. » La jeune fille abandonna le seau sur le rebord du bassin et sortit, s'enfuyant presque en courant sans prendre la peine de se sécher ou d'enfiler une paire de claquettes antidérapantes. Elle avait trop honte.

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« Où est-ce que tu m'emmènes ? » Depuis cette déclaration involontaire, Septembre s'était soigneusement appliquée à éviter Edwin, inventant tout un tas d'excuses complètement stupides dès qu'il voulait lui parler seul à seule. Aussi ne comprenait-elle pas pourquoi Samuel l'entraînait dans les allées du zoo à cet instant précis, deux semaines après ce désastre sentimental. Elle se mordit nerveusement l'intérieur de la joue, se laissant guider par son frère, la main fermement nouée à la sienne. « J'ai envie de voir les singes. » Les singes. La brune se raidit quand elle se souvint que c'était la section dont s'occupait Edwin. Elle tenta de se dégager de la poigne de Samuel mais ils étaient déjà arrivés. « Pourquoi tu fais ça ? » Samuel se tourna vivement vers elle et planta ses yeux dans les siens en l'attrapant par les épaules. « Il a entendu ta déclaration. D'accord. Mais tu ne lui as pas laissé le temps d'y répondre. Il serait temps que tu aies une réponse claire et définitive, tu crois pas ? » Elle gémit presque imperceptiblement et, pour lui donner du courage, Sam l'attira dans ses bras et la serra fermement contre lui, avant de plaquer un baiser sur sa joue. « Tout ira bien. » « Septembre ! » La jeune femme se raidit légèrement en entendant la voix du vétérinaire mais elle se tourna vers lui en se pinçant légèrement les lèvres, sans oser le regarder. Son frère lui plaqua un dernier baiser sur la tempe avant de s'éloigner discrètement. « Hey. C'est... C'est ton mec ? » Elle secoua la tête de droite à gauche en fronçant le nez. « C'est mon frère, Sam... » « Ah oui... Le fameux Sam... » Long silence. Edwin finit par se racler la gorge. « Pour l'autre jour, tu... euh... » Elle secoua la main nerveusement, un vague sourire tendu aux lèvres. « Laisse tomber. C'était pas important, d'accord ? » Sans attendre de réponse, les mains tremblantes, elle se détourna et s'éloigna vivement. « Septembre ! Attends ! Septembre ! » Elle ne se retourna pas. Le jeune homme poussa un juron sonore et shoota nerveusement dans un caillou. « Bordel de merde, mais comment j'vais y arriver ? »

~ forget my name.
PSEUDO/PRÉNOM : Camille, panda. ★ ÂGE : dix-sept ans. ★ OÙ AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM : bazzart. ★ AVIS/COMMENTAIRES : . ★ AUTRES : y'a moyen de me réserver la belle ? .