ÂGE : Dix sept printemps occupés à casser les couilles de sa grande soeur ★ DATE ET LIEU DE NAISSANCE :Londres, date au choix, en 1995. ★ ORIGINES : Françaises, Italiennes ★ NATIONALITÉ : Anglaise. ★ STATUT CIVIL : à ton bon vouloir ★ EMPLOI : à ton bon vouloir quoique je verrais lycéen (il faut qu'il décroche son bac cet idiot) ★ TRAITS DE CARACTÈRE : Blagueur - Enquiquineur- Moqueur ( trait de famille) - Fielleux - Généreux - Gentil - Protecteur ★ GROUPE : au choix
Son histoire est laissée à ton imagination, évidemment, il faudrait éviter les clichés ( drogue, abus sexuels, mutilation), ce petit ingrat aime sa vie seule ombre au tableau, Mélisandre qui le couve un peu trop, ça l'irrite. Respectes ces quelques points :
~ Il fume énormément ce qui lui vaut de beaux reproches venant de sa soeur. ~ Contrairement à sa frangine, il s'arrange toujours d'être poli, en revanche, lorsqu'il est au milieux de ses amis ou lorsqu'il est très énervé, il ne se retient pas, il sait être grossier. ~ Il écrit et peint beaucoup, lorsqu'il ne perd pas son temps devant un jeu vidéo, ce qui lui vaut quelques moqueries venant de Mélie. ~ Il a en horreur les surnoms que son aînée lui file : morpion, duchmolle... ~Voue un culte à ses chaussures, s'il y a bien une chose avec laquelle il ne faut pas rigoler c'est bien ses pompes, chacun son truc, n'est-ce pas ? ~ TOC, TIC as you want
« Trouffiure » , il lève la tête, tiens, ça se reconnait : « T'aurais pas vu où est-ce que j'ai foutu mon sac ?» il soupire, se gratte les tifs et lance un bref : « Nan » puis, se plonge à nouveau dans la contemplation abusive de son plafond. Il est high ce minus ou quoi ?« Je répète » , il se relève : « Sérieusement, Mélie, tu veux que j'fasse quoi avec ton sac à main ? Que je fouille dedans pour tremper tes tampons dans une tasse de thé , me barbouiller la gueule avec ton maquille-moche ou que je m'amuse à cacher tes effets un peu partout ?» un fin sourire étire ses lèvres, raclure : « Microbe, c'toi qui l'as, hein ? » du regard, il désigne son bureau, je me précipite dessus : « Qu'est-ce t'as fichu avec ? » horrifiée, je le fixe : « Relax sorcière, j'ai juste emprunté ton coupe-ongle, j'arrivais pas à retrouver le mien » n'importe quoi, ce con. Mais, au moins, question hygiène, respect. Avant de partir, je précise : « Ne t'avises plus de toucher à mes affaires ou j'fous l'feu à toutes tes godasses, mon coupe-ongle... » je tends la paume, il s'éxécute : « On dit quoi ? » il souffle : « Merci» , ouai, j'aime mieux ça. Qu'on s'entende, si quelqu'un touche à une seules de ses bouclettes, je le tue. Message reçu ?
anecdote tirée de ma fiche:
Je décris des gestes, de grands et larges cerles, j'adopte la respiration gros balourd, la respiration baleine mais, mon anxiété, cette chienne, me joue des tours.« Gros tas de chie d'éléphant !» mon cadet, dix sept ans, soixante kilos d'emmerdes concentrées dans un bon mètre quatre vingt cinq. Saluez la métastase sur patte. « Tu veux aller vivre avec oncle Norbert aux States sous pretexte qu'il t'en a fait la demande ? Crève. Bon, quand est-ce qu'on fait nos valises?» son regard s'illumine, quelques papiers à régler et je pourrais étudier ce qu'il me plait, où il me plait. Remercions tonton Norbert d'être un généreux donataire à l'université de New York. Un rictus balaie mes sourcils. Je ne sais pas si je vais me faire à la vie là-bas. Et puis, oncle Norbert qui tient tellement à ce qu'on le rejoigne avec Louis. Je sais pas, ça me déroute. « Tu pourrais faire de la place » pardon, minus ? « Va fanculo » , il grogne : « Classe, très classe » mon majeur apparait comme par magie pile en face de ses mirettes : « Aux dernières nouvelles, je suis née trois ans avant ce qui - logiquement- fait de moi ton ainée mais, comme t'as aucune logique » il me pousse, je souris. «On crève d'chaud dans ce cockpit » mon doigt appuie sur le bouton ventilo : « Monseigneur est satisfait ». Le pire, c'est que oncle Norbert ne nous a vu que deux fois dans toute sa catin de vie. C'est oncle et non pas " inconnu " Norbert parce que chaque année, il nous envoie des sommes d'argent pharaoniques. On est chouchoutés. Pourquoi ? On s'en fiche, les billets verts sont toujours bienvenues.
«T'sais, Louis, ça me parait tellement bizarre, tout cet intérêt qu'Oncle Nor...'fin, que cet homme nous porte » ses yeux en soucoupes me fixent ahuri, le morveux. Comment je suis passée du merveilleux Oncle Norbert au simple Monsieur ? Excellente question, évolution insidieuse, interrogations disgracieuses : que nous veut-il ? Sous ses battements de paupières affectueuses, ses paroles cajôleuses, ma curiosité est piquée. Psychopathe, pervers, fou furieux, parmi ces traits mon cerveau balance. « Ramasses ta carcasse, on va à la plage » comment, je sais pas, on a atteri dans les Hamptons. Jouer les gosses pourris gâtés sur commande, c'est pas très dur, en revanche, tenir une conversation fructueuse avec ces pastèques siglées Dior qui puent Chanel N°5, c'est quasiment impossible. Risible. « Evidemment, morpion, t'as pas l'choix » Le gamin me suit au train, bien, charmant toutou. Finalement, c'est bien d'avoir un petit frère, magnifique invention. Couché ! « Si maman... » Gamin. « Maman est bien contente de s'être débarrassée de nous, pa' aussi. Maintenant, petit, t'es sous MA responsabilité alors kiffes et ferme-là »« Sorcière ». Voyons, voyons, respecte-moi :« Les gnomes de ton âge, ils aiment la plage. Ils font des châteaux de sable, ils trempent leurs pieds dans l'eau, ils jouent avec des pelles et des râteaux mais, toi, toi t'es un cas. Le seul truc qui t'fais aimer c'est prendre du gras devant la télé. Quand tu feras 140 kilos, que tu seras diagnostiqué en obésité morbide, comptes pas sur moi pour t'aider à creuser ta tombe » . Rectification : les frères c'est nul. Mais ça, qui ne l'sait pas ?