STARRING DIANNA AGRON BY TUMBLR.

amber, odair

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ÂGE : vingt-quatre ans. ★ DATE ET LIEU DE NAISSANCE : premier mai, à miami. ★ ORIGINES : américaine, et italienne. ★ NATIONALITÉ : américaine. ★ STATUT CIVIL : célibataire. ★ EMPLOIS : guide, dans un musée. ★ TRAITS DE CARACTÈRE : douce, sensible, attachante, déterminée, perfectionniste, fidèle, fière, sûr d'elle, jalouse, têtue, adorable, souriante, sociable, pleine de bonne volonté, active, étonnante, lunatique, indécise, et patiente. ★ GROUPE : gluttony.

Sa mère étant italienne, Amber pratique, et parle régulièrement cette langue. Généralement, c'est en compagnie de son frère, Neven, qu'elle utilise le plus ce langage : afin de cacher des propos à des oreilles indiscrètes, ou d'insulter des personnes sans qu'elles puissent en comprendre le sens, et les propos. De plus, elle se parle souvent à elle-même en italien, ainsi qu'à sa mère. ⊱ Sa famille est ce qu'il y a de plus important, à ses yeux. Elle ne passe pas une journée sans avoir un échange avec ses parents, et encore moins avec Neven. Depuis le décès de son frère ainé, Amber s'est énormément rapprochée d'eux, et profite davantage de chaque instant passé à leur côté. ⊱ Elle adore son métier, vraiment, puisqu'il contient tout ce qui l'intéresse : l'histoire, les souvenirs, ainsi que les relations humaines. Mais, ce qu'elle a toujours souhaité : c'est de travailler dans le stylisme, créer ses propres vêtements, et collaborer avec de grands noms. Elle possède d'ailleurs un petit atelier dans son appartement, tenu évidemment secret, dans lequel elle mets en pratique son imagination. ⊱ Leo, elle l'aime, énormément, même si elle sait qu'elle s'éloigne davantage chaque jour de lui. Amber ne supporterais pas de le perdre. ⊱ Cordon bleu, Amber cuisine telle une petite reine, et maitrise un grand nombre de recette pour le plaisir de ceux qui goûtent à ses délices. Elle est d'ailleurs très gourmande, et mange énormément : à chaque fois, le plaisir est au rendez-vous. Par chance, elle fait parti de ces quelques chanceuses qui ne prennent pas un gramme de graisse. ⊱ Amber profite bien plus de la vie depuis que son frère est décédé d'une overdose. Elle a pris conscience, au bout de long mois de solitude, que la vie ne tenait qu'à un bref, et vulgaire fil. ⊱ Elle croit en l'amour, âmes-sœurs, mais également en son destin. C'est une croyance qu'elle préfère conserver pour elle, ne voulant pas passer pour une pauvre demoiselle naïve, incapable de remarquer la triste vérité. ⊱ Amber ne se livre que très rarement sur ses sentiments, et privilégie ses proches, voir même de parfaits inconnus, à sa propre personne. Amber est extrêmement généreuse, voir probablement trop généreuse. ⊱ Elle se couche tard, mais se lève tôt : Amber est rarement fatiguée, et elle a toujours vécu ainsi. En règle générale, lorsqu'elle se réveille avant tout le monde, elle prend un malin plaisir à préparer des petits-déjeuners, pour chaque personne. ⊱ Elle aime avoir les cheveux mouillés, dormir avec sa fenêtre ouverte, manger des tartes aux fruits, glisser ses bras autour de la taille de son frère, rire sans raison, la mode, faire sourire ses parents, la voix de leo, aller à des concerts, parler durant des heures à un inconnu, marcher pieds nus, rêver de son frère, croire en l'amour, porter des robes, qu'on lui dise je t'aime, et jouer du piano. ⊱ Elle déteste parler de son frère, montrer ses faiblesses, échouer, être contredis, avouer ses erreurs, perdre, manger des épinards, la musique hard-rock, la dépendance à la technologie, la drogue, boire à en perdre la raison, pleurer devant un film pseudo-romantique, voir ses parents malheureux, ne pas savoir où est neven, prendre conscience de perdre leo, les jours de pluie, et sasha. ⊱ Amber est épileptique, elle en parle peu, puisque c'est quelque chose qui la gêne.

~ forget my name.
PRÉNOM : marine. ★ ÂGE : dix-huit ans. ★ OÙ AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM : le seul, et l'unique ressource, bazzart. ★ AVIS/COMMENTAIRES : ce forum est parfait, longue vie à lui. ★ AUTRES : mon scénario également.

~ bring me back down.
Immobile, je restais immobile, et incapable d'opérer le moindre mouvement. Ma vision, perdue, et noyée par les larmes, n'était pas capable de me guider vers la sortie. Pourtant, je souhaitais partir, quitter cette scène, et fuir ce moment que je ne comprennais pas. On se bousculait autour de moi, des cris résonnaient, des mains glissaient le long de mon dos, et des murmures se bousculaient. J'en perdais l'équilibre, un vertige s'emparait de moi, me contrôlait, et me saisissait le corps. Face à moi, Isaies, mort. Je tombais au sol, mon visage frappa le bitume, et moi, je fermais rapidement mes paupières afin d'en chasser les larmes accumulées. Je souhaitais simplement rester auprès de lui, l'accompagner, et peut-être même essayer de le guider, pour pouvoir le ramener à moi, à nous. Ma main, tremblante, alla se loger contre la sienne, froide ; mes doigts compressèrent les siens, je ne voulais plus bouger. Je le fixais, profitais de cette vision, que je savais à présent éphémère, et de courte durée. Je ne réalisais pas, et ne le voulais pas. Doucement, un faible sourire j’esquissais sur mon visage, je me rappelais de ses bras, réconfortants, et confortables ; je me rappelais de tout, de sa voix grave, mais pourtant si apaisante, de son rire de sauvage, ainsi que de ses réflexions inutiles. Je me rappelais de son sourire, de son odeur, et du contact de ses mains contre mon visage. Je me rappelais de la façon dont il me regardait, lorsqu'il était fier de moi, ou de Neven, mais également de la façon dont il insultait les pervers qui me brisaient le cœur, comme de ceux qui venaient plaquer leur poing contre le visage de Neven. Tout, tout ça, ne pouvait pas m'échapper, je ne pouvais pas m'en séparer. Mademoiselle ... me murmura-t-on. Je sentais un corps se rapprocher du mien, des bras m'éloigner de Isaies. Putain, non. Ils n'avaient pas le droit, ils ne pouvaient me séparer de mon frère. Je n'arrivais pas à le quitter du regard, et mes doigts restaient attachés aux siens. Doucement, je commençais à pleurer, et à me montrer de plus en plus difficile à atteindre. On me rassurait, me chuchotait des mots doux qui me donnaient plutôt envie de vomir. Je pleurais, me crispais, et sentais une douleur, terrifiante, au niveau de ma poitrine. Je manquais de souffle, je manquais de force. S'il vous plait, mademoiselle me murmura-t-il, à nouveau. Je plaquais alors ma main contre son visage, violemment, et tentais de le repousser, ainsi que de l'éloigner de moi. Je grimaçais, tout en compressant mes ongles contre sa peau. Rapidement, ses bras vinrent encercler ma taille, encercler mes bras, il m'empêchait de bouger, et m'attirait avec lui hors de cette pièce. Je n'arrivais plus à me contrôler, et hurlais : son prénom, des cris, j'appelais mes parents, et j'appelais Neven. Je ne voulais pas rester seule, et souhaitais que l'on m'expulse rapidement de ce cauchemar. Je relâchais tout mes muscles, je relâchais mon corps contre le sien ; je ne savais plus où j'étais, qui j'étais, et pourquoi je me trouvais en ce lieu. Isaies finis-je par murmurer, avant de m'écrouler à nouveau, mes genoux en premier, contre le sol. Mes doigts s'enfoncèrent dans mes cheveux, je tremblais. Mes larmes ne semblaient plus vouloir s'arrêter, et le bruit de la porte, se fermant sous mes yeux, ne fit pas arrêter mon angoisse. Je devais prévenir mes parents, je devais les prévenir au plus vite. Mon front s'appuya contre le sol, et mes mains allèrent jusqu'à se plaquer contre mes oreilles, je n'en pouvais plus du bruit infernal des sirènes, ou encore moins des murmures curieux des passants. Je les entendais, ces deux pompiers, me plaindre avec pitié ; je les entendais me dire que je n'étais qu'une pauvre gosse, malchance, dont le frère n'était qu'un simple drogué, incapable de se contrôler. A chaque mot supplémentaire, mes mains s'en crispaient davantage. Putain, mais ta gueule ! Connard, tu ne le connaissais pas ! Tu ne connaissais rien de sa vie. Fermes-la, dégages ! Pauvre con, de merde ! criais-je tout en frappant des poings contre le sol. Excusez-moi marmonna l'un d'entre d'eux, clairement gêné. Oui, et ? Je n'avais en aucun cas besoin de pitié, et encore moins de fausses excuses. Vous excusez de quoi ? Putain. Sortez vos grosses gueules d'ici ajoutais-je avant de m'effondrer une nouvelle. Jamais, je ne parlais ainsi, jamais, je ne tenais des propos aussi cons, mais, jamais, je n'avais parler avec autant d'intensité dans ma voix. Rapidement, une odeur me vint à l'esprit, et m'apaisa en quelques secondes. Neven soufflais-je, avant de me jeter dans ses bras. Là, je me sentais en sécurité, et savais que je pouvais pleurer, librement, sans avoir à me soucier de quoi que ce soit. Nous n'avions pas besoin de paroles, pas besoin de geste tendre, simplement de la présence de l'un, et de l'autre. Mes doigts s'entrelacèrent aux siens, et mon visage se nicha contre son torse. Je ne sais toujours pas combien de temps je suis resté dans cette position, mais probablement de longues minutes, voir des heures, à comprendre ce qui venais de se dérouler.

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