STARRING CHARLIZE THERON BY FUCKYEAHCHARLIZE@TUMBLR.

Ava, Rooney

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ÂGE : 32 ans. ★ DATE ET LIEU DE NAISSANCE : À vous de voir. ★ ORIGINES : Champ libre. ★ NATIONALITÉ : Au choix. ★ STATUT CIVIL : Fiancée. ★ EMPLOI : Au choix. ★ TRAITS DE CARACTÈRE : Aguicheuse – patiente – autoritaire – sournoise. ★ GROUPE : Au choix.

Elle n'a jamais manqué de rien, financièrement parlant. ~ Elle sait ce qu'elle veut et l'obtient souvent. Elle ne regrette jamais ses décisions ou alors rarement. ~ Ce choix de correspondre avec un prisonnier n'est pas le fruit du hasard, ni même l'idée folle de mettre un peu de piment dans sa vie. De cette envie, découle de la vengeance. Elle sait prendre son temps. Elle est très patiente. Elle a longtemps souhaité en savoir plus sur le meurtrier de sa cousine (elles ne portent pas le même nom de famille), morte lors d'un braquage. Le meurtrier en question n'est autre que Virgil. Homicide involontaire peut-être mais homicide quand même. Puis au fil du temps, au fil de ses lettres, elle s'est avouée éprise du détenu. Mais elle compte bien arriver à ses fins. Elle désire simplement lui faire mal, de la manière la plus douloureuse. Elle veut le voir fou d'elle et le planter en plein cœur. Le détruire sentimentalement. Mais son piège risque de se refermer contre elle si elle ne prend pas garde à ses propres sentiments. ~ Elle vient de se fiancer. Du moins son père n'a rien trouvé de mieux que de la caser avec un fils à papa. Monsieur Rooney veut certes agrandir la famille mais il veut surtout décupler son compte en banque. Cette union s'appelle un mariage arrangé.

~ we lie beneath the stars at night.
- Franchement image un peu le truc, imagine toi que ta femme s'est faite tirer par tout le quartier, que ta fille en fait s'est ta nièce puisque ta pute de femme s'est faite tringler par ton propre frère treize ans en arrière, que ton chien t'ait pissé dessus pendant que les condés te passaient les menottes. Et bien à ce moment précis tu es en droit de penser avoir tout vu. Mais non. Personnellement on m'a prévu à temps et j'ai vu la chose se faire, j'te jure c'est impressionnant. Dans ce genre de moment, tu te demandes quoi faire mais tu ne bouges pas et tu continues à te laver le cul alors qu'à moins de six mètres t'as un petit nouveau qui se le fait prendre. Donc règle numéro une : ne jamais ramasser la savonnette. Franchement, la prison c'est moche. Alors tu racontes ta vie à une blonde. Tu la connais. Elle te connait aussi très bien. Tu te souviens de ses lettres. Elle t'a aidé à tenir le coup en t'écrivant tous les mois. Elle a pris le risque de te rencontrer. Tu la sais un peu craintive. Elle te l'a fait savoir. Mais tu as su la rassurer. Elle ne dit rien. Elle regarde le plafond de cette chambre d'hôtel puis elle rigole. Pourquoi ? Tu n'en sais rien. Tu t'en fous. Tu aimes son rire. Mais elle le stoppe pour te répondre. - Et tu n'es même pas tombé amoureux d'un maton ? Tu souris à ton tour, bêtement peut-être cependant elle arrive à te faire sourire. Dans ses lettres tu ne comptes plus le nombre de fois où ses lignes t'ont tiré les traits. Tu le sais que tu lui dois beaucoup. Elle t'a gardé à l'abri de la folie. Tu as certes péter les plombs. Et en dix années derrière les barreaux tu n'es pas resté sans te meurtrir la main contre le mur de ta cellule. Tu n'es pas resté sans une petite bagarre qui t'a foutu au trou. Tu n'es pas resté les bras croisés à attendre sagement que toute cette merde se termine. - Non, uniquement de tes lettres. Tu trouves la phrase qu'il faut. Tu la vois se mettre à califourchon sur toi. Elle perd son regard sur tes tatouages. Puis reprend une seconde fois la parole. - Dois-je me considérer comme… chanceuse ? Tu l'obliges à te regarder. Tu ne le sais pas encore malgré toutes ces années, mais elle te rend meilleur. Elle t'a fait connaître tes vraies valeurs. Elle peut se vanter de t'avoir fait découvrir ton propre cœur. De t'avoir redonné le sourire. Et plus récemment de t'avoir fait jouir. Tu viens de sortir de prison et dix ans d'abstinence ce n'est pas rien. - Pas spécialement. Parce que vois-tu, j'suis pas un mec bien. Elle se mord la lèvre tout en souriant. Puis adopte la panoplie de la parfaite ingénue, l'associant à sa voix. - Nan vraiment ? Dit-elle en levant le regard. - Tu crois que mes lettres étaient destinées au couvent et que le facteur s'est trompé d'adresse ? Ne t'en fais pas, je sais que les anges ne terminent jamais en prison. Mais ne parlons pas du bon Dieu et ses anges. Tu n'es pas un ange. Elle le sait. Et aujourd'hui elle s'en fout complètement. - Et embrasses-moi. Poursuit-elle. Tout naturellement. Et sachant très bien que tu ne peux qu'adhérer à sa requête. Tu lui souris encore. Tu te sens curieusement bien avec elle. Une sensation qui ne colle pas avec toi-même. Avec cet homme que tu es. Avec ce fauve que la justice a trop longtemps privé de sa liberté. Tu veux rattraper tout ce temps perdu à te satisfaire devant la couverture d'un magasine porno. Tu veux que dans ce lit elle soit tienne. Alors tu l'embrasses. Tu réponds à ses exigences. Le lendemain elle t'échappe. Tu sens cette frustration au creux de ta poitrine. Tu la vois courir dans les bras d'un autre. Dans les bras de son fiancé. Elle ne peut t'appartenir. Elle n'est pas à toi. Tu te lèves. La rage au ventre. Tu te nourris de cette colère. Tu détestes ce mec sans même le connaître. Tu sais de quoi tu es capable. Ta colère peut te foutre plus bas que terre. Tu ne la contrôle pas. Tu ne sais pas comment faire. Elle sait ce que tu as fait. Tu lui as écrit. Tu n'es rien d'autre qu'un braqueur. Doublé d'un tueur. Tes lettres ne sont pas l'unique conviction de la jeune femme. Mais tu ne le sais pas encore. Tu quittes ton squat. Ta piaule. Ta chambre d'hôtel que tu loues depuis ta sortie de prison. Depuis ton arrivée en ville. Tu claques la porte derrière toi. Derrière ta seconde nuit passée auprès d'elle.